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Perfect World Tome 8 de Rie ARUGA

Perfect World Tome 8

Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé de Perfect World, mais pour autant, je ne me suis pas arrêté de lire le titre. Aujourd’hui, nous allons parler du tome 8, qui semble marquer un tournant dans l’histoire.
Si vous ne connaissez pas l’oeuvre, je vous redirige vers mon avis sur le tome 1 que je vous conseille vivement.

Synopsis

Kawana a le coeur rempli de regrets et elle est enfin prête à l’admettre. Chamboulée par cette prise de conscience, elle se rend chez Ayukawa, en laissant Koré-éda en plan. L’heure des retrouvailles semble avoir sonné, mais les décisions les plus importantes ne sont-elles pas les plus douloureuses ? Certains pourraient souffrir des choix de la jeune femme…

Avis

S’il y a bien une série que j’apprécie tout particulièrement chez Akata, c’est bien Perfect World. Grâce à son personnage masculin principal, c’est la série avec laquelle j’arrive le plus à me projeter. Néanmoins, si l’histoire aborde toujours avec brio le fait de vivre avec un handicap moteur, elle amenait tout de même le sempiternel triangle amoureux. Bien que logique dans le contexte de l’histoire, celui-ci avait à mon sens deux gros défauts : Tout d’abord, j’avais l’impression qu’il était énormément centré autour de Koré-éda et moins sur l'auxiliaire de vie d’Ayukawa, Nagasawa.

Entendons-nous bien, l’idée de ce triangle (enfin carré) amoureux est vraiment bonne, le personnage de Koré-éda et sa relation avec Kawana sont tout à fait intéressants. Mais ils sont beaucoup trop présent par rapport à la relation Ayukawa - Nagasawa, au point qu’en écrivant ces lignes j’en oublie son nom. Avec ce tome 8, on a l’impression que l’auteur s’est rattrapé avec ce dernier point. C’est dommage, j’aurais voulu que ce soit distillé au fur et à mesure et pas uniquement avec l'animosité de l'auxiliaire envers Kawana.
Surtout que ce qui est montré là, exprime la difficulté d'acceptation du handicap.

Le deuxième défaut venait simplement du fait que l’intrigue autour de ce triangle est beaucoup trop longue. Il a fallu 4 tomes pour qu’enfin, les protagonistes se rendent compte de ce que nous, lecteurs, savions depuis le début ! Après personnellement, je peux pas trop leur jeter la pierre, je peux aisément comprendre ce qu’ils ressentent et à quel point c’est compliqué. Néanmoins, j’aurais d’autant apprécier si cela avait duré un tome de moins.
Maintenant que cette intrigue est résolue, j’ai l’impression que l’histoire va enfin pouvoir recommencer à avancer du point de vue des protagonistes.

Même si j’ai beaucoup pesté sur cette intrigue désormais révolue, ce huitième tome propose encore une fois de très bonnes idées, comme ce flashback à propos de la rééducation de Ayukawa très joliment raconté, mais aussi la remise sur le tapis du regard de la famille quant au handicap. Les personnages évoluent et subissent les conséquences de leurs choix parfois idiots, réaffirmant ainsi le sentiment d’avancement.

Tome à la fois de clôture et de transition, ce huitième de Perfect World remonte mon niveau d’intérêt pour le titre et semble faire disparaître le faible sentiment de lassitude que j’avais. Toujours avec une certaine beauté, Rie ARUGA nous parle de moments durs mais nécessaires à raconter. Maintenant que le récit avance, j’ai très envie de voir quels sujets vont être traités.

Disponible aux éditions Akata



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