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Love Hotel Princess Tomes 1 et 2 de Ema TOYAMA

Love Hotel Princess Tomes 1 et 2

Si vous lisez régulièrement mes articles, vous savez peut-être que j’ai pas mal de mal à m’intéresser aux shojo manga, surtout ceux mettant en scène, une sorte de relation de domination entre le protagoniste masculin et le protagoniste féminin. Je trouve que ce n’est pas vraiment représentatif que ce que peut être une histoire d’amour normal et et que ça peut véhiculer de mauvaise idée. Néanmoins, étant donné que j’aime beaucoup lire Lovely Hair, un autre série shojo de Ema TOYAMA, elle aussi éditée chez Pika, j’ai donc décidé de donner sa chance à Love Hotel Princess. Voyons voir ce que ça donne !

Synopsis

Leila Watanuki , élève brillante et admirée de tous, cache un compromettant secret : elle vit dans un love hotel tenu par sa famille. Un jour qu’elle aide sa mère, elle tombe nez à nez avec un de ses camarades de classe, Owaru Sangatsu ! Pour protéger son secret, la jeune fille va devoir obéir à ce manipulateur qui lui impose un odieux chantage. Sa première condition : le laisser vivre au love hotel ! Pour Leila qui n’a aucune expérience avec les garçons, le quotidien avec Owaru, libéré et habitué des flirts, s’annonce des plus troublants… d’autant que la jeune fille cache un autre secret embarrassant !

Avis

Lorsque j’ai commencé ma lecture, j’étais bourré d’aprioris sur le genre, je ne savais pas vraiment si j’allais apprécier ma lecture. Et honnêtement, ce n’est pas avec le premier tome que j’allais véritablement changé d’avis. Le scénario et la situation sont assez classiques : La première de la classe, présidente du conseil des élèves cache un secret que personne ne doit découvrir… Sauf que quelqu’un le découvre et va s’amuser avec la jeune fille. Néanmoins, même si ce genre d’histoire peut sembler redondant, Ema TOYAMA va se servir de la particularité du secret, le love hotel, pour nous apporter des petites doses d’humour par-ci par-là et rompre, de temps en temps avec le côté déjà-vu du titre. Surtout qu’avec un tel bâtiment, il est facile trouver des situations comiques. Malgré tout, pour le moment, le scénario reste très classique et parfois cliché, on a même droit à un triangle amoureux, et ce, dès le deuxième tome. Le tout saupoudré d’une sorte de fanservice yaoi… et si j’utilise le mot fanservice, c’est bien parce qu’il n’est là que pour faire plaisir aux demoiselles, sans faire avancer l’histoire… Ou alors c’est juste moi qui ne suis pas réceptif, qui sait ? En tout cas, même si l’histoire semble clichée, pour moi, la mayonnaise arrive quand même à prendre alors que je n’étais pas vraiment chaud au début.

Si l’humour présent y est forcément pour quelque chose, c’est peut-être aussi dû au fait que j’ai réussi à m’attacher aux personnages principaux. Bien évidemment à Watanuki (Ce serait un comble quand même), de part son caractère, ses particularités et son passé. Et puis, elle est loin d’être la fille prude qui ne connaît rien à l’amour, tout ça grâce à un love hotel. C’est pour cela que je trouve son personnage original. Elle reste innocente, sans pour autant l’être réellement. Elle change un peu des héroïnes clichées que l’on peut voir dans ce type d’histoire. Ne serait-ce que par cet exemple tout simple, son rêve n’est pas de tomber amoureuse. Et ça, j’apprécie.
Mais le personnage qui m’a le plus surpris est Owaru Sangatsu, le protagoniste masculin de l’histoire. Bien qu’il soit une véritable tête-à-claques balançant des “Peace” à tout-va, Ema TOYAMA va, au fur et à mesure des deux tomes, lui ajouter suffisamment de profondeur pour que l’on arrive à voir en lui autre chose qu’une tête à claque. En fait, lors de ma lecture, j’ai eu l’impression d’être Watanuki : Je n’aime pas vraiment Sangatsu mais en apprenant à le connaître, je m’attache un peu à lui. Et c’est peut-être cela l’effet recherché.
En ce qui concerne le reste des personnages, ceux-ci n’ont pas forcément un grand rôle pour le moment, hormis peut-être, celui qui permet le triangle amoureux. Généralement, ils se cantonnent à rajouter la touche d’humour où il faut, peut-être qu’on aura le droit à une légère mise en avant, qui sait ?

Passons maintenant au dessin, comme je continue à lire Lovely Hair et que j’ai commencé à lire Love Hotel Princess, je pense être sûr d’une chose : J’aime beaucoup le style graphique que propose Ema TOYAMA. Tout d’abord, j’apprécie énormément que dans Love Hotel Princess, le charadesign soit “normal” et ne soit pas dans la caricature de personnage de shojo. (Vous savez, avec les yeux énormes). Ensuite j’ai aimé le travail sur les angles de vues sur certaines scènes, ce n’est certes pas révolutionnaire, mais cela reste agréable. Par contre faudrait arrêter de mettre des étoiles qui scintillent un peu partout, ça devient un peu lourd à force. Son style n’est pas extraordinaire, mais il me plait !

Je ne dirais pas que Love Hotel Princess me réconcilie avec les histoires de ce genre. Cependant, cette nouvelle histoire d’Ema TOYAMA possède des particularités appréciables, le traitement des personnages et l’humour, qui m’ont permis de lire facilement ces deux tomes et de passer un bon moment. Si comme moi vous avez un peu de mal, tentez le coup pour voir. En tout cas, moi je continuerai à suivre les péripéties de Leila.

Disponible aux éditions Pika


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