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No Game No Life Tome 1 de Yuu Kamiya et Mashiro Hiiragi

No Game No Life Tome 1

Salut à tous ! Est-ce que vous êtes prêts à partir dans un autre monde ? Est-ce que vous êtes prêts à faire ressortir votre côté joueur ? Parce que pour certains, pas de jeu, pas de vie ! Eh oui, pour cet article, je vais vous parler du premier tome de l’adaptation manga de No Game No Life. Vous êtes prêts ? Aschente !

Synopsis

Sora et Shiro sont deux frères et soeurs : le plus grand est sans emploi, la plus jeune, déscolarisée. Ils vivent ensemble confinés chez eux, en marge de la société. Sur Internet, on parle d’eux comme une véritable légende urbaine, au vu de leur talent aux jeux vidéo. Le monde réel, lui, n’est rien de plus qu’un « jeu pourri » pour la fratrie. Mais un beau jour, quelqu’un se surnommant « Dieu » les transporte soudainement dans un autre monde où tout serait déterminé par les jeux ! Ces deux rebuts de la société deviendront-ils les sauveurs de ce nouveau monde ?

Avis

Comme je le disais dans l’introduction, le manga No Game No Life est une adaptation, et plus précisément une adaptation du Light Novel du même nom. Ce Light Novel a également bénéficié d’une adaptation en anime, sortie récemment en support physique aux éditions Kana. Pour ma part, je n’ai lu que la version anglophone du premier tome du Light Novel, édité chez Yenpress. Mais remettons les choses à plat !
No Game No Life se présente comme un “isekai”, un genre très populaire actuellement, dans lequel le protagoniste se retrouve transporté dans un autre monde, avec, la plupart du temps, une capacité hors du commun. Pour vous donner un exemple Re:Zero est un Isekai, KonoSuba est aussi un Isekai. Ce sont deux oeuvres ancrées dans le genre mais qui arrivent à tirer leur épingle du jeu grâce à des idées bien trouvées. Eh bien, NGNL ne fait pas exception, et ce, grâce à trois points.

Tout d’abord, le protagoniste envoyé dans un autre monde n’est pas une personne, mais une entité, (Néant). (Néant) est une entité faisant office de légende urbaine dans le jeu vidéo, et elle est composée d’une fratrie, Sora, NEET puceau de 18 ans et de Shiro, sa soeur de 11 ans, Hikikomori. C’est là qu’arrive le deuxième point intéressant : Nos deux personnages ne disposent pas réellement d'habileté extraordinaire et ne sont pas vraiment des protagonistes idéals, ils ne prennent pas vraiment soin d’eux, sont reclus de la société et ont tendances à prendre les gens de haut. 

No Game No Life - illustration 1

© Mashiro Hiiragi / Yuu Kamiya 2013 KADOKAWA CORPORATION

Tout en étant bourrés de failles, la seule chose dans laquelle ils excellent ce sont les jeux, qu’ils soient vidéo ou non. Et tout cela c’est exactement ce qui me plaît chez eux, ils sont l’exact opposé de ce qu’on a l’habitude de voir dans ce genre d’histoire, mais parfaitement en adéquation avec “l’autre monde”, le troisième point que je trouve intéressant, le “Disbord”.

Le Disbord est un monde dirigé par un Dieu à l’aspect enfantin, un monde composé de 16 factions hiérarchisées et dans lequel tous les conflits se règlent par le jeu. Voilà pourquoi c’est un monde idéal pour (néant), et voilà pourquoi se trouve que c’est un élément intéressant de l’oeuvre : Puisque les agressions physiques sont interdites dans le Disbord, c’est l’assurance, non pas de voir des combats de malade, mais plutôt l’assurance d’assister à des joutes mentales ultra dynamiques !

No Game No Life - Illustration 2

© Mashiro Hiiragi / Yuu Kamiya 2013 KADOKAWA CORPORATION

Que ce soit pour ses personnages ou son autre monde atypique, No Game No Life mérite vraiment que l’on s’y intéresse juste pour son univers.

Cependant, même si No Game No Life possède deux points forts cités juste avant, l’oeuvre possède aussi quelques points qui pourraient faire fuir certains. Premièrement, le tome comporte quelques scènes assez osées, elles ne sont pas très obscènes mais pas gentilles non plus. Le deuxième point pouvant rebuté est le nombre assez conséquent de “plan culotte” qui parsème le tome, je dois en avoir compté cinq. Personnellement, ça ne me dérange pas, mais c’est aussi parce que je connais l’oeuvre. Ca ne nuit pas à l’histoire non plus, mais c’est tout de même un point à souligner. Et le dernier point mais non des moindres : la relation Shiro/Sora.
A première vue, on pourrait penser que la relation entre les deux est une relation normale entre un frère et une soeur, puis au fur et à mesure, on se rend compte que cette relation est vraiment très fusionnelle. Tout ça pour au final pour les voir plaisanter assez fortement sur leur potentiel Brocon/siscon mutuel, mais tout en se limitant en disant que ce n’est pas bien. (Shiro n’a que onze ans, rappelons-le). Donc au final, cette relation ambigüe peut mettre mal à l'aise si l’on n’a pas l’habitude. (C’est d’ailleurs pour cette raison que beaucoup doute d’une sortie de Light Novel en France)
Donc si ces trois points ne vous dérange pas, tant mieux, vous pourrez lire facilement NGNL.

Parlons maintenant de l’adaptation en elle-même. De mémoire, ce premier tome couvre de manière très fidèle, la première moitié du premier tome du Light Novel. Je n’ai pas vu de différences vraiment notables et c’est une bonne chose, ça m’a rappelé de bons souvenirs. En ce qui concerne l’aspect graphique, là encore, elle est vraiment très fidèle aux illustrations que l’on peut trouver à l’intérieur de l’oeuvre d’origine. Mais quoi de plus normal puisque Yuu Kamiya travaille aussi sur le manga. Toutefois, ce que j’ai vraiment apprécié, c’est le soin apporté aux personnages et à leurs expressions : Si vous prenez l’adaptation anime, celle-ci nous propose un univers aux couleurs chatoyantes, et ce, que ce soit pour l’environnement ou les personnages, tout cela ça donne un caractère unique à l’oeuvre, avec quelques clins d’oeil à des oeuvres connues. Pour le manga, étant donné que les pages sont en noir et blanc, il est difficile d’apporter un effet chatoyant. Cependant, l'adaptation manga se démarque par son exagération des expressions, et plus particulièrement pour (Néant).

No Game No Life Tome 1 - illustration 3

© Mashiro Hiiragi / Yuu Kamiya 2013 KADOKAWA CORPORATION

Cette exagération permet alors de comprendre ainsi beaucoup plus facilement, les différents troubles dont souffrent les personnages, qu’ils soient héros ou non. Et en plus de cela, cela permet donner son côté unique à l’oeuvre, quelque chose de marquant.

La découverte de ce premier tome de No Game No Life tome 1 a vraiment été très plaisante, c’était vraiment agréable de redécouvrir des personnages que j’apprécie beaucoup. L’adaptation est fidèle à l’oeuvre d’origine et arrive à se démarquer grâce à son aspect graphique.
Si vous ne connaissez pas, n’hésitez pas à découvrir un Isekai aux antipodes de que l’on voit d’habitude : des héros marginaux, un monde où chaque conflit est une partie de jeu et où la force laisse place à la réflexion. Ce tome 1 est idéal pour découvrir l’oeuvre de Yuu Kamiya. Dommage que la parution Japonaise soit si lente, ne peut-on pas patienter avec “No Game No Life, please ?”

Merci aux éditions Ototo pour les illustrations

Disponible aux éditions Ototo


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