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The Dungeon of Black Company Tome 1 de Youhei Yasumura

The Dungeon of Black Company Tome 1

Faut-il encore présenter ce qu’est le genre Isekai ? Eh bien, c’est généralement lorsque le protagoniste de l’histoire se retrouve dans un autre monde avec un pouvoir un peu trop puissant. Enfin… Généralement, parce qu’il y a aussi d’autre Isekai ou le héros se retrouve réincarnée en distributeur ou dans notre cas, le héros se retrouve transporté sans rien du tout. Qu’ai-je donc pensé du premier tome de cette histoire, c’est ce que nous allons voir.

Synopsis

Kinji a 24 ans. Suite à des opérations immobilières, il a atteint son objectif ultime : toucher de l'argent en ne faisant absolument rien ! Mais cette douce existence prend fin lorsqu'il est tout d'un coup transporté dans un autre monde du nom d'AMOURIA ! 

Avis

L’isekai, c’est un peu ce qui est à la mode en ce moment, mais même si je ne trouve pas qu’il y ait tant d’Isekai que ça en France, on peut en avoir marre. Heureusement, certains titres adoptent une approche différente, ce qui est le cas pour The Dungeon of Black Company. Si généralement, le sympathique protagoniste d’un Isekai n’a rien de particulier, puis se retrouve avec une capacité hors norme suite à son voyage, pour Kinji, le protagoniste est encore plus détestable qu’un certain Subaru, (D’ailleurs contrairement à ce qu’on peut lire, la comparaison s’arrête là ) a réussi dans la vie et se retrouve téléporté dans un autre monde, uniquement vétu de son slip, contraint de miner des pierres magiques. Si le scénario semble pour le moment assez simple, au fur et à mesure de la lecture, celui-ci va devenir des plus intéressants. En effet, Kinji va rapidement essayer de gravir l’échelle sociale de ce nouveau monde, non sans prendre de risque. Par ce biais, nous découvrons comment fonctionne Amouria et son fameux système minier.

Il est intéressant de voir comment la hiérarchie fonctionne, mais rapidement, l’histoire de ce premier tome repart très vite dans l’exploration de la mine, qui n’est ni plus, ni moins qu’un donjon, dommage pour l’originalité du lieu. Cependant, étant donné que Kinji ne possède pas de pouvoir,  cela donne lieu à énormément de situations comiques couplées au comportement exécrable du personnage principal. En dehors de cela, on notera des interactions entre les personnages très intéressantes, nous permettant de connaître un peu plus le quotidien de nos mineurs et d’en apprendre davantage sur les créatures d’Amouria. En parlant de créatures, dans ce tome 1, nous découvrons des hommes-lézards, des fourmis géantes et surtout un dragon qui se transforme en jeune fille pour aider le héros en échange de nourriture. Pour ce dernier point je trouve que c’est plutôt cliché, mais la présence de ce dragon rajoute de l’action est une petite dose d’humour par son côté trou noir.
De par son côté antipathique, la bonne dose d’humour et un concept sympathique, il est assez plaisant de regarder Kinji trimer malgré lui.

Parlons maintenant du dessin !  Eh bien j’ai trouvé le graphisme du tome plutôt très bon, assez proche de ce que j’ai pu lire en dark-fantasy, avec un trait assez “épais”. Le monster design n’est pas en reste, puisque Youhei Yasumura nous propose des monstres qui bien que classiques restent tout de même très beaux, mention spéciale pour le dragon. Au final, Youhei Yasumura fait du très bon travail, ce qui rend la lecture encore plus appréciable.

J’ai passé un très bon moment en lisant ce premier tome de The Dungeon of Black company. Sans pour autant dire que c’est une satire du patronat, l’oeuvre apporte quelque chose d’intéressant pour le genre isekai, en faisant l’exact opposé de ce que le genre a l’habitude de montrer, avec en plus, beaucoup d’humour. Maintenant que tout est mis en place, il me tarde connaître la suite.

Disponible aux éditions Komikku



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