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Laughter in the End of the World de Yellow TANABE

Jaquette de Laughter in the End of the World

Alors que l’on pourrait croire que le marché du manga est saturé, depuis quelques temps de nouveaux acteurs apparaissent. Les éditions Shiba en font partie et aujourd’hui, je souhaite vous parler de leur première sortie.

Synopsis

A une époque où les ténèbres ont envahi le monde et l’ont précipité vers sa chute, des êtres que l’on appelle “démons” vivent haïs de tous…
Sont-ils venus apporter l’espoir ou la ruine sur le monde ?!
Dans une ville bouleversée par l’apparition successive de deux démons, le rideau se lève sur la fin qui approche !!

Avis

De part son univers fantasy, Laughter in the End of the World avait tout pour me plaire avant même que je ne l’achète. Puis, lors de ma lecture mes sentiments se sont confirmés. Le one-shot de Yellow TANABE se découvre alors de façon simple mais efficace, en décrivant le contexte de son univers. Comme l’être humain a commis des actes irréparables, un énorme monstre sortit de l’eau et tua de nombreux humains, finalement après avoir vaincu le monstre, certains humains commencèrent à se transformer en démons. C’est là que nous suivons notre protagoniste, un démon, chasseur de démons.
Pour le coup, dit comme ça, l’histoire semble assez classique. Mais rapidement, celle-ci prend une tournure différente de ce que j’avais imaginé.

Dans Laughter in the End of the World, s’il est question de la chasse aux démons, ce n’est pas la chasse en elle-même qui est racontée, mais la traque. De ce fait, ne vous attendez pas à de la grosse baston, mais à beaucoup d’informations. Des informations sur l’antagoniste, sur le passé de la ville, le passé de l’univers dans lequel on se trouve, des pistes sur qui est le personnage principal. Bref, j’en passe et des meilleurs. Sur le papier, cela peut vite être rébarbatif, mais au final, pendant la lecture, c’est vraiment très intéressant. On sent bien que grâce à tout cela Yellow TANABE aborde la question de la xénophobie et de la religion. (Les passages dans l’église sont excellents)

Cependant, malgré le grand intérêt et le divertissement que m’a procuré Laughter in the End of the World, je ne peux pas m’empêcher de me sentir frustré. Parce que finalement, ce one-shot pose un univers et un propos qui, même s’ils se suffisent à eux-mêmes, mériteraient d’être étoffés d’avantage, parce qu’il y a pas mal de question en suspens et tant de choses à faire avec les démons. Entendons-nous bien, j’ai vraiment apprécié ce que j’ai lu, mais à la fin, j’aurais voulu un peu plus encore !

En ce qui concerne le dessin, eh bien, je n’ai pas grand-chose à dire, si ce n’est qu’il est plutôt classique. Attention, je n’ai pas dit que c’était moche, loin de là. Au contraire, les paysages sont très jolis, mais ce n’est pas extraordinaire. juste ce qu’il faut !

Laughter in the End of the Word est une histoire vraiment très sympathique à lire. Au travers une traque, l’histoire aborde des sujets importants, grâce à un univers bien mis en place. C’est d’ailleurs bien dommage que l’on en sache pas plus. Mais c’est suffisant pour que tout cela laisse un bon souvenir.

Disponible aux éditions Shiba


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