Nous approchons de la fin du mois d’Octobre et donc d’Halloween ! Cependant, loin de moi l’idée de vous faire peur… Aujourd’hui, on va parler de sorcières bien sympathiques.
Synopsis
Après avoir atterri dans un univers où tout le monde possède des talents de sorcellerie, Mika, jeune humaine, devient imprimeuse de livres magiques. À défaut de pouvoirs, elle sait reproduire les documents permettant de créer les grimoires. En plus de faire fructifier son business avec une poigne de fer, elle espère secrètement trouver parmi tous ces sorts, celui qui la ramènera dans notre monde.
Avis
Vous le savez certainement, mais ce qui est à la mode en ce moment, c’est l’isekai. Nous sommes en train d’en manger à toutes les sauces, avec tout et n’importe quel concept. Cependant, il faut bien avouer que L’imprimerie des sorcières a su m’ensorceler grâce à sa couverture et son aspect grimoire. Et autant le dire de suite, j’ai passé un bon moment en lisant ce tome, mais pas comme je l’aurais imaginé.
Le tome s’ouvre, en effet, sur un univers tout ce qu’il y a de plus fantasy, avec une taverne, des nains, des sorciers et surtout des monstres ! Des monstres que l’on croirait tout droit sortis d’une série de Dark Fantasy. Toutefois, il m’a fallu calmer mes ardeurs directement puisqu’ici, il ne sera pas du tout question d’un combat contre les forces du bien et de celle du mal. Il sera question d’un Comiket magique, le Magic Market ou Magiket. Pour ce qui ne saurait pas ce qu’est le comiket, pour faire très simple, c’est Japan Expo en mieux avec beaucoup plus de monde. Mais au fait ? Quel est le rapport avec l’isekai ? Eh bien, c’est tout simplement que Mika l’organisatrice de ce Magiket vient du monde des humains et cherche à trouver un sorcier capable de la renvoyer chez elle. Quoi de mieux que de tous les rassembler au même endroit ? Si l’idée en soit n’est pas bête. Pour une histoire c’est un peu léger… Sauf si l’on est dans la parodie et qu’on l’assume. Ce que fait totalement MOCHINCHI.
Le principe est simple, transposer le comiket dans un univers magique. Et pour ça, on oublie la subtilité. On introduit l’ordre de Akivahara (sans dec) et l’on nomme les quatres grands sorciers selon une version déformée d‘éditeur de manga. Les stands de doujins sont remplacés par des stands de grimoire et la sécurité est effectuée par le fameux ordre d’akiva. Vous l’aurez compris, l’imprimerie des sorciers, c’est drôle… A condition de s’y connaître un peu… Et c’est bien dommage, parce que le titre a quelques bonnes idées. Mika est un héroïne, hyper motivée, gentille qui veut tout faire pour que tout le monde soit à l’aise. Ou encore l’utilisation des photos magiques pour quelques scènes comiques. Encore une fois, c’est une histoire de niche. Et c’est d’autant plus regrettable que le dessin est vraiment très beau.
J’ai passé un très bon moment durant ma lecture de l’imprimerie des sorcières. Cependant, loin de moi, l’idée de faire l’élitiste, mais je ne le recommanderai pas à tout le monde. Ce titre est un titre de niche, il ne fera rire que le fan hardcore, mais pas spécialement le lecteur occasionnel, c’est triste, surtout que la direction graphique est très belle.
Disponible aux éditions Soleil Manga
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