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Dragon's Crown, une sublime épopée

Dragon’s Crown, une sublime épopée

Introduction

Dragon’s Crown est à l’origine un action-RPG Beat-them-up développé par la société VANILLAWARE, sorti en 2013 sur Playstation 3 et Playstation Vita et édité par Atlus. Un an plus tard, Yuztan est chargé de s’occuper de l’adaptation manga, dont il en résultera deux tomes, et en juillet 2016, Kurokawa sort la version française 2 tomes en 1 de cette épopée heroic-fantasy. Voilà ce dont je vais vous parler.

Avis

Avant toute chose, il convient de préciser que, malheureusement, je n’ai jamais joué au jeu et que, par conséquent, en achetant Dragon’s Crown, je n’avais aucune attente liée au jeu. Cependant, après quelques recherches, il semblerait que le manga soit plutôt fidèle à la trame scénaristique du jeu, notamment l’utilisation de la narration, permettant dans le manga de conclure les quêtes et d’introduire les nouvelles, les quêtes servant ici de chapitre. Donc si vous y avez joué, je ne pense pas que vous serez déçu. Pour en revenir à cet aspect narratif, je trouve que cela donne un côté jeu de rôle papier plutôt plaisant, où le narrateur aurait le rôle de Maître du Jeu. Mais il est vrai que l’on peut trouver frustrant d'enchaîner les chapitres comme on enchaînerait les différents niveaux d’un beat-them-up.

D’un point de vue plus général, le scénario est très simple : nous suivons les aventures d’un groupe de personnes, une sorcière, une amazone, une elfe, un guerrier, un magicien et un nain, devant accomplir des quêtes et empêcher les forces du mal de mettre la main sur la Couronne du Dragon (Dragon’s crown donc). Mais ne connaissant donc pas le jeu, j’ai pu apprécier les différents chapitres et les retournements de situation, parfois certes prévisibles, mais sympathiques, que nous offre l’oeuvre. De plus, même si les personnages n’ont pas de noms, ils possèdent toutefois leurs propres motivations, ce ne sont donc pas pour autant des coquilles vides. Peut-être que ces motivations sont classiques et déjà vues dans des milliers d’oeuvres, mais cela fait plaisir de voir que les personnages ne sont pas oubliés, mêmes s’il on peut déplorer que les relations entre les personnages sont plutôt inégales à un point que l’on peut penser que l’elfe est clairement mise en avant. Malgré tout, cela n’enlève rien au fait qu’il est agréable de profiter des actions de chacun des personnages et de les voir surmonter les obstacles, les uns après les autres. (Parfois même, un peu trop facilement).

Les scènes d’actions sont plutôt rythmées, plutôt lisibles, même si parfois, il est difficile de savoir qui fait quoi, mais cela reste assez rare. Ces scènes sont d’autant plus agréables à regarder grâce à Yuztan, qui nous offre ici des planches aux décors détaillés ainsi que des personnages subliment dessinés, classes, voire sexy. Les traits fourmillent de détails et d’élégance donnant ainsi au manga un style très fantasy mais aussi un style proche de la patte graphique si particulière de VANILLAWARE, rappelant la peinture au point qu’un tableau de jeu peut s’apparenter à un tableau de peintre. On ne peut donc qu’apprécier le fait de pouvoir admirer les 8 pages couleurs présentent dans ce tome. On peut aussi, saluer l’implication du dessinateur dans l’expressivité des personnages, que l’on peut voir décortiquée dans les croquis de Yuztan avec les explications les accompagnant.

Concernant l’humour, il est présent en petite quantité dans Dragon’s Crown et se résume surtout à des blagues sur les énormes « atouts » de la sorcière. Ou sur le côté bourrin de l’amazone. Juste de quoi détendre l’atmosphère haletante de l’histoire.

Dragon’s Crown est une épopée trépidante, agréable à lire et à découvrir, sublimée par des traits magnifiques qui ravira vos yeux. A lire si vous voulez passer un bon moment en plongeant dans une grande aventure.

Disponible aux éditions Kurokawa


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