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Tombée du ciel (Sora no otoshimono) Tome 3 de Suu Minazuki, la confirmation par l'action

Couverture du T3 de tombée du ciel

Après deux premiers tomes mêlant avec habilité, l’humour, le fantastique, le grivois et le sérieux, l’oeuvre de Suu MINAZUKI revient juste après nous avoir laissé sur un cliffhanger comme ce n’est pas permis. Et croyez-moi; ça vaut le coup qu’on en parle !

Synopsis (Tome 1)

Je m'appelle Tomoki Sakurai et ma devise est la suivante : vive la tranquillité !. Vous ne pensez pas que rien ne vaut une vie normale ? D'ailleurs, il y a un truc qui sort de l'ordinaire... Je fais souvent le même rêve, où je vois une jeune fille dont je ne me rappelle même pas le visage. Ce n'est rien de plus qu'un rêve et je ferais mieux de ne pas y penser...
Mais ce jour-là, un ange est tombé du ciel !

Avis

Comme pour tenir sa promesse, le tome commence par une scène de combat dantesque. Au-delà de son aspect épique et particulièrement captivant, ce combat montre une nouvelle facette du talent de Suu Minazuki. Mais surtout, il développe l'histoire tout en la faisant évoluer dans un sens que je n'ai personnellement pas vu venir. Un sens beaucoup plus sombre que je ne l'aurais cru.
En effet, ce combat est l’occasion pour nous de découvrir deux ou trois choses. A commencer par l’introduction d’un nouveau personnage : Nymph. Bien que présentée comme une antagoniste, c’est surtout elle qui va permettre à l’intrigue d’avancer et de révéler ce qu’il se passe dans le monde de notre chère Ikaros… Et laissez-moi vous dire qu’ils sont loin d’être des anges là-bas, ce qui, à mon humble avis, laisse présager le pire pour la suite…
Au global, nous avons donc un tome beaucoup plus grave que les deux tomes précédents. Ce n’est pas pour me déplaire, mais il est vrai que ça peut être un peu déstabilisant.

D’autant plus que Suu MINAZUKI n’oublie pas le côté loufoque/obsédé de notre héros, qui, avouons-le est un peu mis en retrait. Tomoki va alors tour à tour se transformer en “eau du bain” ou en “savon” ou encore, va “malencontreusement” attirer toutes les filles vers lui. Très honnêtement, même si j’ai trouvé ça drôle (et me suis dit que ces gags sont finalement intemporels), je ne sais pas vraiment, si ça détend l’atmosphère pesante comme il faut, ou si ça casse une dynamique assez bien huilée. Disons que ça ne m’a pas dérangé dans les tomes précédents car l’ambiance n’était pas si triste. Peut-être fallait-il que tout cela ne soit pas si brutal ? Et si finalement, l’originalité du titre venait de ces mélanges de ton qui font que l’expérience est unique ? Comme une étrange osmose pour faire avancer l’histoire ? Comme pour faire décompresser les personnages eux-même ?

Et ressortant de lot, parmi tout se mélange de tons, se distingue le dessin de l’auteur, qui avait montré dès le début son côté “caméléon”. Avec ce troisième tome, orienté vers le combat et le drame, le style évolue aussi dans ce sens, tout en gardant cet aspect contemplatif que l’on pouvait déjà observé dans les tomes précédents. Un vrai régal pour les yeux, même lors des scènes les plus dures.

Avec ce troisième tome Suu MINAZUKI continue de nous surprendre en ajoutant un code de plus à son titre. Plus sombre que les précédents, ce tome reste cependant très captivant, tout en apportant des bulles d’humour de temps en temps. C’est vraiment une série que j’affectionne particulièrement et ça promet d’être encore mieux !

Disponible aux éditions Meian



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